FAQ

Dans une école Montessori l’éducateur propose des activités spécifiques adaptées au développement de l’enfant et aux périodes sensibles qu’il traverse, puis observe. L’objectif est multiple : permettre à l’enfant de développer son intelligence, l’estime de soi et l’autonomie par le travail individuel. Dans le système classique l’adulte enseigne, transmet du savoir. Dans une ambiance Montessori, l’enseignant est le trait d’union entre le matériel de développement et l’élève. Il s’efface pour laisser l’enfant s’exercer seul et apprendre au contact du matériel. De plus, l’éducateur Montessori dispose d’un cycle de 3 ans pour valider les compétences du socle et atteindre les objectifs qu’il s’est fixé pour chacun de ses élèves. Du temps est donc offert à tous pour progresser à son rythme.

Toute école souhaitant ouvrir sur le territoire français doit avoir une autorisation de la part de la commune, de la préfecture et de l’académie. Des inspections de l’établissement par l’Académie ont lieu régulièrement pour contrôler son bon fonctionnement.

Les éducatrices passent beaucoup de temps en observation dans l’ambiance. Par son observation, ses présentations et sa présence, elle doit permettre un travail actif et continu de l’enfant : celui de choisir les matériels Montessori qui vont permettre le développement de son intelligence et de s’y exercer. Un des principaux objectifs de l’observation est donc d’évaluer les besoins de chaque enfant, afin de lui proposer des activités en correspondance avec ceux-la. C’est donc également par l’observation que l’enseignant est en mesure de déterminer les compétences et les connaissances acquises par l’élève. Les écoles Montessori proposent des rendez-vous individuels avec les parents pour faire un point régulier. Tout au long de la scolarité de l’élève, les parents sont tenus informés des progrès de leur enfant et notamment par rapport aux attentes de fin de cycle du socle commun.

L’équipe est formée à la communication Gordon. Les adultes appliquent ainsi la communication non-violente. Si les éducateurs constatent des comportements qui ne respectent pas le cadre donné, ils évaluent la situation pour déterminer si une intervention immédiate est nécessaire ou non. S’ils décident de différer leur intervention, ils peuvent retravailler les comportements inappropriés à l’occasion de temps ritualisés, comme pendant le temps de regroupement avec des saynètes par exemple ou pour les plus grands lors de conseils hebdomadaires. 

Les retours que nous avons sont très positifs. Le respect du socle commun permet aux élèves d’entrer sereinement au collège. Leurs aptitudes sociales et leur grande habitude de coopération leur facilitent cette découverte. Mais, comme pour tous les enfants, la sixième marque une organisation différente du temps scolaire, avec notamment la multiplication des enseignants référents. Il faut en moyenne 3 à 6 mois d’adaptation pour une entrée dans les collèges privés ou publics. Les enfants montessoriens deviennent souvent délégués de classe car ils sont à l’aise à l’oral. Leur capacité d’autonomie et leur confiance en eux sont aussi des atouts, même si l’on observe parfois quelques difficultés à accepter la restriction de leur pouvoir dans la création et l’appropriation du savoir.

La communauté enfantine (classe des 2-3 ans) et la maison des enfants (classe des 3-6 ans) préparent très bien au CP. Il est généralement admis que les élèves de classes Montessori commencent à écrire et à lire vers 4 ou 5 ans et atteignent à la fin de leur cycle les connaissances et compétences requises pour l’entrée au CP. Nous constatons chaque jour que la pédagogie Montessori permet en outre le développement d’une grande autonomie chez les élèves. Ils ont envie de travailler pour eux-mêmes et cela leur permettra de s’adapter très facilement aux situations nouvelles.
Certains enfants ont besoin de plus de temps avant de se mettre au travail. Ils ne font pas “rien” mais vont observer et se nourrir de ce qu’ils voient, parfois en retrait. Ce qui est important est qu’ils respectent le travail de leurs camarades, que l’éducateur continue à lui proposer et lui présenter des activités variées et qu’ils trouvent par eux mêmes un travail qui leur convienne. 

En effet, la pédagogie Montessori est organisée par cycle en fonction des différents plans de développement de l’enfant (0-3, 3-6 puis 6-12 ans), de sorte que ces périodes d’observation ne perturbent pas l’avancement dans les apprentissages.

 

La pédagogie Montessori prévoit que l’enfant puisse se plonger dans une activité ou un domaine pendant des périodes longues. Le rôle de l’éducateur consiste alors à continuer à présenter du matériel de difficulté croissante dans ce même domaine, tout en continuant à l’inviter vers l’exploration d’autres aires.
En primaire, les acquisitions incontournables imposent parfois une guidance plus soutenue de l’adulte. Néanmoins le temps de l’adulte ne doit pas se substituer à celui de l’enfant et l’éducateur doit respecter le temps nécessaire à l’apprentissage, à la répétition et au réinvestissement.

 

Non, car un cadre est nécessaire au développement de l’enfant. Il est vrai que dans nos ambiances les enfants ont une grande liberté de mouvement, de parole et qu’ils exercent leur choix tant pour déterminer la nature du travail auquel ils veulent se consacrer dans la journée que pour en définir le rythme. Et pourtant, dans une ambiance Montessori les contraintes sont nombreuses : les enfants accèdent progressivement au matériel en fonction de la guidance de l’adulte, ils doivent parfois attendre longuement avant de pouvoir utiliser une activité qui les intéresse car le matériel n’est disponible qu’en un seul exemplaire en classe, le respect des autres leur impose de ne pas interrompre un camarade au travail, etc. Le respect des autres et du matériel sont deux grands principes qui régissent les ambiances. A l’intérieur de la classe, l’éducateur est le garant bienveillant du respect d’une bonne utilisation du matériel et des règles de vie en communauté.

Le personnel enseignant des écoles privées sous-contrat (exemple des écoles catholiques, etc.) est rémunéré par l’Éducation nationale. La plupart des écoles Montessori sont des écoles hors-contrat et de ce fait ne perçoivent aucune subvention de l’État ou de la commune. Les frais de scolarité sont le plus souvent les seuls revenus des écoles Montessori et doivent couvrir toutes leurs dépenses (salaires du personnel et loyers/charges).

Les frais de scolarité sont indexés sur les revenus du foyer grâce à la prise en compte des revenus familiaux des deux parents . Merci de nous contacter pour plus d’informations.